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Gros plan

Auguste Impose

« Je me sens plus doué pour le foot »

Déclaration surprenante d’Auguste Impose, alors que, au fil des matchs, il a démontré qu’il était l’un
des meilleurs joueurs de la ligue, décidant parfois du sort d’une rencontre presque à lui seul. Et qu’il

s’affirmait aussi comme un leader dans les vestiaires de la Première. De plus, il s’est également engagé
dans le MoJu du HC Uni, en tant qu’entraîneur du CRP, par exemple. Il partage ainsi sa riche expérience
avec les jeunes, pour qui il est devenu un modèle.

Auguste Impose S’il adore le football, le petit Auguste est con-
traint au chômage sportif durant l’hiver. En effet,
domicilié aux Ponts-de-Martel, il est souvent vic-
time d’hivers rigoureux. Il se dépense alors sur
glace. Il apprend à patiner à 4 ans, il commence
le hockey deux ans plus tard dans son village.

Je me sens plus de talents pour le foot, déclare
Auguste, aujourd’hui encore. Xamax s’est inté-
ressé à moi pour que je rejoigne les moins de 12
ans. Mais mon père a refusé d’accepter la propo-

sition.
A la même époque, Auguste participe à un
tournoi de hockey avec les Ponts-de-Martel, à La
Chaux-de-Fonds. Impressionné par ses qualités
Né le 18 juin 1997 et celles de son frère, l’entraîneur du HCC inter-
pelle la mère des deux enfants, dont il est aussi
Hockeyeur le patron. Cette fois, la famille d’Auguste accepte

l’offre. Et, comme le bambin a alors l’occasion de
A commencé le patin à 4 ans et le hockey à 6 ans jouer à un niveau supérieur en hockey, il choisit
d’abandonner le football.
Ses loisirs : le football, passer du temps avec la Désormais affilié au HCC, Auguste y reste jus-
famille et les amis qu’à 14 ans, avant de partir pour Genève et de

commencer réellement sa carrière.
Ses équipes préférées : SC Bern, ZSC Lions, Dès lors, il accumule les bons souvenirs. En
Pittsburgh Penguins Mosquitos Top, se rappelle-t-il, on jouait contre
Ajoie. C’était toujours des matchs particuliers,
Ses joueurs préférés : Sidney Crosby (Pittsburgh des derbys. J’ai marqué un beau goal. Tout fier,
Penguins), Sven Andrighetto (ZSC Lions) mon père a crié, enthousiaste : « C’est Auguste,
c’est mon fils », une affirmation qui a résonné

dans toute la patinoire.
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