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Gros plan

Mère des VVL, une profession

Ursula Vanvlaenderen est Les rencontres avec les autres parents. J’ai
mère de trois passionnés encore des contacts avec plusieurs d’entre eux.
de hockey, une profession J’ai aussi aimé accompagner mes fils avec les

à plein temps. Qu’en dit - diverses sélections. Les voyages nous ont con-
elle ? duits dans toute la Suisse, souvent loin. Et c’était
Quand les trois jouaient presque tous les week-ends. Ça limitait nos loi-
encore en juniors, nous sirs, mais je n’ai pas de regrets. Le hockey, c’est
étions en route pour eux une école de vie.
presque tous les jours, et Nous avons aussi été famille d’accueil pour
parfois assez loin les week-ends. quelques jeunes Canadiens et Tessinois. Je me

souviens surtout d’un gardien, Bertolini.
Pourquoi avoir poussé vos fils vers les pati-
noires ? Vous n’avez vraiment que de bons souvenirs ?
Je voulais qu’ils sachent patiner. Pour moi, Presque. Mais il y a eu les blessures. Joël a été
c’est une partie de l’éducation, comme de savoir touché à l’épaule. Il a été opéré, sans succès. Il a

nager. Je pensais d’abord au patin artistique. alors dû renoncer à son projet de devenir hock-
Mais après deux minutes, Joël a choisi de se diri- eyeur professionnel.
ger plutôt vers l’Ecole de hockey. Et ses frères ont Terry a été gêné par ses blessures aux poi-
suivi. Ils ont probablement été influencé par leur gnets.
oncle, joueur de Ligue nationale, qui a, par Et j’ai eu très peur pour Yann, victime d’une
exemple, acheté ses premiers gants à Joël. commotion lors d’un match à Fleurier. Il a été

héliporté, accompagné par son père, vers Lau-
Quels sont vos meilleurs souvenirs ? sanne.

Terry, Joël et Yann au terme de la saison 2008-2009

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